ADN
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Réalisateur : |
MAÏWENN | ||
Acteurs : |
Maïwenn, Fanny Ardant, Louis Garrel, ... | |||
Genre : |
Drame | |||
Durée : |
1 h 30 | |||
Date de sortie : |
28/10/2020 | |||
Titre original : |
ADN | |||
Note "critique" : |
1,50 | |||
Classement 2020 |
15 / 48 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Neige, divorcée et mère de trois enfants, rend régulièrement visite à Émir, son grand-père algérien qui vit désormais en maison de retraite. Elle adore et admire ce pilier de la famille, qui l’a élevée et surtout protégée de la toxicité de ses parents. Les rapports entre les nombreux membres de la famille sont compliqués et les rancœurs nombreuses... .O. |
Xavier |
.O. Dans une France où l'on entend des jeunes qui ont des parents nés en France, qui sont eux-mêmes nés en France et qui pourtant se réclament d'un autre pays, le film interroge sur ce qui nous fait, sur ce qu'on ressent dans ses tripes plus que sur sa carte d'identité. Il parle de la vie en maison de retraite, du passage par les pompes funèbres et des choix aussi ridicules que capitaux concernant la couleur du capiton d'un cercueil, des familles où ce qui compte le plus "c'est la famille" alors qu'on se déteste cordialement, du ras le bol de tout gérer et de l'incapacité de déléguer ... Oui le scénario part dans tous les sens, oui ça crie souvent - comme toujours dans les films de Maïwenn - et la fin du film laisse un peu rêveur entre les facilités au consulat d'Algérie et cette manifestation finale dans laquelle s'épanouit le personnage principal alors qu'il ne montre pas une joie de vivre débordante de la part des habitants du pays... J'ai repensé au film "Un divan à Tunis" et cette vision qu'on les Français de l'Afrique du Nord (et réciproquement) et ceci ne s'est pas fait à l'avantage de ce film mais... il reste toujours cette vitalité incroyable, cette patte marquante qui fait que malgré tous les défauts que je reconnais au film, je ne peux me résoudre à le sabrer car il a un petit quelque chose d'authentique qui manque a 50% des films que je vois. Bref, ADN n'est pas un "grand Maïwenn" mais même en mode mineur, il arrive à m'apporter quelque chose qui lui permet d'atteindre (certes, péniblement) la moyenne. Petite, cette moyenne, mais moyenne tout de même. Après, si vous êtes réfractaire à l'actrice/réalisatrice, passez votre chemin car ce n'est pas ce film qui vous réconciliera avec elle ;-) |
Première : ¤ |
.O. Les dernières séquences « documentaires », tournées à l’iPhone et in situ, en plein soulèvement de la rue algérienne, ne disent ainsi absolument rien de l’Algérie d’aujourd’hui, et n’arrivent à témoigner que de la simple satisfaction de Maïwenn d’être là. Tant mieux pour elle, mais difficile alors de se sentir concerné. .O. |
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